Albéric en Autriche
Ein Bericht eines französischen Gastschülers
Je suis arrivé pour la deuxième partie de mon séjour en Autriche la veille de la rentrée scolaire. En effet, j´étais déjà venu 5 semaines en juin, et ayant trouvé l´Autriche chaleureuse, je suis revenu deux mois afin de perfectionner mon allemand, et mieux découvrir ce beau pays. Je suis donc arrivé dans une famille que je connaissais déjà. La première semaine est toujours celle des retrouvailles. D´abord une messe à l´église pour qu´un prêtre bénisse notre année. Il est toujours surprenant de découvrir une coutume nouvelle. Je n´étais pas au bout de mes surprises. J´avais déjà pu voir lors du premier séjour que les Autrichiens mangent beaucoup le matin, et tôt le soir. Diner à 6 heures peut être un supplice pour un Français, car il risque d´avoir très faim dans la soirée ou dans la nuit. Mais avec le temps on s´habitue à tout. Durant les premières semaines de cours, j´essayais d´écouter, mais très vite je fatiguais puis je m´endormais. Pour le cerveau, il est très dur d´écouter ou de parler tout le temps une langue étrangère, mais essayer en plus d´apprendre le cours dans cette langue étrangère c´est un gros travail. Depuis 3 semaines, j´aide des professeurs de français avec des classes plus jeunes. Cette expérience est extrêmement enrichissante. Mon regard d´élève apprend ce que c´est que d´être enseignant. Je vois aussi plus en détail les différences entre le système autrichien et le système français. Il y a de grosses différences, et chaque école à ses atouts, mais aussi ses
inconvénients. Après tout pourquoi ne pas faire un mélange des points forts de chaque école et de voir le résultat. En tout cas avec tous ses après-midi libres, nous sommes libres de faire toute activité. Pour ma part, je fais du sport avec deux classes et de l´escrime dans un club. Le soir, il y a souvent des fêtes, surtout le week-end. Il y a une boite de nuit à laquelle on ne peut pas échapper qui s´appelle le K-shake. Chaque vendredi, beaucoup d´élèves de l´école se retrouvent. Dans toutes ces fêtes, on retrouve des bières de Vorarlberg ! Elles sont toutes très différentes, mais je ne suis pas toujours le premier fan… Chaque lendemain matin, je regarde par la fenêtre ces décors surprenants. Ils sont à la fois gigantesques et nous donnent l’impression d´être enfermés. Ils sont apaisants et oppressants, lumineux d´un côté et sombres de l´autre. Ce pays ne doit pas connaître ce qu´est un terrain plat. Ah si ! Les terrains de Hockey sur glace. L´Autriche à ses sports d´excellence comme le hockey ou le ski. C´est sûr, depuis qu’Hermann Maier est arrivé, vous êtes les meilleurs. Et ça commence à faire longtemps…
Je reste encore peu de temps, mais j´espère encore en apprendre beaucoup sur la culture et cet univers à part. Merci à tout ceux qui ont pu m´aider, merci à tous, et renforçons ces échanges entre Dijon et Feldkirch, et nous serons tous gagnants. Je préviens qu´à partir de maintenant je reviendrais pour les vacances d´hiver…
Albéric Gros