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10.06.2012 13:50 Alter: 12 yrs
Kategorie: Schülerbeitrag

Un séjour en France ? Pourquoi ( pas ) ?!


29. janvier, jour de départ. 28. Janvier 18:30h, il n’y a aucune valise qui est prête. Je commence à réfléchir. Qu’est-ce qu’il me faut pour un séjour de 6 mois en France? Bonne question…. Je demande moi-même à quoi j’avais pensé, quand j’avais décidé de partir pour tout le deuxième semestre, mais c’est trop tard. Je fais mes valises et je me couche tard. Le lendemain prochain, la voiture roule vers Dijon, vers ma nouvelle vie.

A Dijon, je suis accueillie par ma famille d’accueil et leurs copains. Ma famille repart pour  l’Autriche et je commence ma vie comme une fille française. La famille est très gentille. Ils ont cinq enfants et il y a toujours de l’action à la maison. Il y a aussi une petite fille, qui est très mignonne et qui veut toujours jouer avec moi, mais j’ai un problème. C’est la langue. La petite parle vachement vite et elle a un petit défaut de prononciation, qui provoque des difficultés de compréhension pour moi. Le premier mois j’essaie de m’adapter à la vie française, aux traditions et aux habitudes.  J’ai encore un peu de mal à comprendre ce que les gens parlent et dans un groupe de gens, je ne peux pas participer à l’entretien, parce qu’il me faut trop de temps pour former mes phrases et puis les dire correctement, alors, j’écoute, j’essaie de  comprendre de quoi ils parlent et peu à peu je réussis à suivre le contexte des entretiens.

On est trois Autrichiennes en France, Madeleine, Hannah et moi, mais les deux autres filles sont au lycée Notre Dame. Moi je passe mon séjour au lycée Charles de Gaulle. La première journée, j’arrive au lycée et je ne connais personne. L’homme qui devrait m’accueillir n’est pas là et j’attends devant son bureau. Je regarde les élèves qui passent et j’ai un peu peur.  C’est mon lycée maintenant. Finalement le monsieur arrive et il me donne mon emploi de temps et il me montre le lycée. Le système des salles n’est pas difficile et je trouve vite mon chemin, mais quand j’arrive dans la salle de classe, qui était marquée sur mon plan, il y a une classe de seconde et moi je savais, que je suis au premier, alors, je retourne au bureau, mais le monsieur est parti. Je crois que j’avais l’air complètement perdu, parce qu’il y a une professeur, qui me demande si j’aurais un problème et je lui explique, que je cherche  ma classe. Avec un quart d’heure de retard, j’arrive au premier cours, français. Je m’assiedsau fond de la classe et j’écoute le prof, mais je ne comprends presque rien. Pendant les pauses, j’ai le premier contact avec des élèves, qui sont très gentils et qui m’aident à m’adapter à la vie scolaire en France.

Le début était vraiment difficile pour moi. Chaque soir je me couchais  tôt et je pourrais dormir jusqu’au soir du lendemain. C’est fatigant si tout est en français. Je voulais tout comprendre et je me suis concentrée à chaque mot,  qu’on a dit. Je ne parlais pas beaucoup, parce que j’avais peur de me couvrir de ridicule, à cause de ma prononciation, mais progressivement j’ai perdu cette peur et j’ai commencé à parler librement. J’ai trouvé des bons copains, qui me manquent déjà quand je pense à mon retour en Autriche. J’ai passé beaucoup de temps avec eux, ils m’ont montré Dijon, les magasins, les bars, le marché, on s’est baignés au lac Kir et on s’est bien amusés. J’ai beaucoup progressé en français. Dans la famille je comprends presque tout maintenant et je suis capable de m’entretenir avec des gens sans problèmes et même au cours, je n’ai plus de problèmes à suivre. Au lycée européen Charles de Gaulle, j’ai écrit tous les tests comme les élèves français et au début c’était une catastrophe, mais maintenant j’arrive bien à comprendre les consignes et faire les exercices. Dans quelques matières j’ai vraiment des bonnes notes et cela me rend contente et aussi un peu fière de moi.

Pendant les vacances et les week-ends, j’ai profité de la vie française, la vie dans une ville et aussi du système de TGV-Livia pour visiter les villes autour de Dijon et bien sûr pour aller à Paris. Il y a une offre spéciale pour les élèves pour voyager à Paris le week-end. J’y suis allée deux fois. Une fois avec Madeleine pour visiter les grands monuments et une fois avec mes amis français. Paris est une grande ville mais aussi avec des grandes contraintes. Il y a les palais des rois ou des ducs, mais à l’autre coté de la rue, on peut voir les SDFs, qui demandent de l’argent ou dorment dans la rue. C’était impressionnant, mais aussi un peu choquant et triste.

Si je compare ma vie en France avec ma vie en Autriche, je ne sais plus laquelle je préfère. Une personne, avec deux vies complètement différentes. J’ai des copains en Autriche, mais j’en ai aussi en France. J’ai une grande famille en Autriche qui me manque beaucoup, mais j’ai une grande famille en France aussi et je sais bien, qu’ils vont me manquer beaucoup quand je serai repartie en Autriche. Je veux bien rentrer et continuer ma vie en Autriche, mais une partie, une séquence de moi reste en France chez mes copains et ma famille. Ce qui m’a vraiment manqué en France, c’est la musique. J’ai joué dans un orchestre une fois par semaine, mais ce n’est pas beaucoup pour moi. Pendant les vacances quand je suis rentrée en Autriche, je me suis beaucoup entrainée et j’ai participé au concours « Prima la Musica » avec l’ensemble de la batterie « Percussionade ». C’était vraiment super et j’en ai beaucoup profité. Merci les garçons ! C’était incroyable !

Alors, le stage est presque fini et je vais être obligée de faire ma valise encore une fois, mais cette fois serait définitive.

Ce séjour en France m’a offert une nouvelle façon de penser, beaucoup d’autonomie, même dans un pays étranger, il m’a donné la possibilité de découvrir une nouvelle culture et d’améliorer mes connaissances dans la langue française, mais il n’y a pas que cela. Une expérience comme celle-là change la personnalité, il te donne de la confiance, de la compréhension pour d’autres cultures et nationalités, et d’autant plus, c’est un temps intensif pour découvrir soi-même, pour apprendre sur soi-même, ses fautes, sa personnalité, ses forces et ses faiblesses. En plus je rentre avec la certitude, que je vais revenir, avec la certitude, qu’il y a des gens qui m’attendent et que je suis toujours bienvenue en France.

Pour conclure, je veux remercier tous les Français,  qui m’ont accueillie tellement gentiment. Merci pour tout ce que vous avez fait, pour votre patience, quand vous m’avez expliquez des mots ou des phrases que je n’avais pas compris, merci pour les activités, les dîners, les entretiens, les invitations, les heures heureuses et les heures quand vous m’avez consolée. C’était un semestre vraiment agréable, cela ne le rend pas facile de rentrer chez moi. Particulièrement je veux remercier ma famille en Autriche, pour m’avoir permis  de participer au séjour, mais aussi ma famille d’accueill, qui était la meilleure famille que j’aurais pu imaginer ! J’ai hâte de vous accueillir en Autriche. Merci au lycée, parce que sans la permission cela n’aurait pas été possible et finalement merci à Monsieur Gerstendörfer, qui nous a conseillé de faire le séjour et qui a organisé notre accueil en France et à tous les autres professeurs du lycée Schillerstraße, qui nous soutiennent, qu’on pourra passer notre bac l’année prochaine.

Au revoir la France et Bonjour l’Autriche !

Evelyn Madlener (8m)

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